Un courrier préfectoral a été adressé la semaine dernière à l’ensemble des municipalités, gendarmerie, SDIS, DDT, … concernant la pêche à l’aimant. Le courrier fait été état notamment des risques liés à cette pratique et des dernières découvertes effectuées ces dernières semaines (obus, grenades, armes, produits toxiques, …).
Les municipalités sont invitées à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des biens et des personnes de leurs communes. En cas de découverte d’un objet dangereux, il est demandé de replonger l’objet avec l’aimant dans l’eau et d’appeler la gendarmerie. La zone devra être sécurisée par la mairie ou le propriétaire du cours d’eau et les forces de l’ordre.
Il est également noté que des mesures d’interdiction locales (prises par le maire ou le Préfet) peuvent être envisagées si un cours d’eau ou un plan d’eau sont reconnus comme susceptibles de contenir des objets dangereux.
La pêche à l’aimant n’est pas considérée comme une activité de pêche, mais comme une activité de prospection selon l’article L542-1 du code du patrimoine. Elle n’est donc pas régie par la police de la pêche. À ce titre, sans autorisation administrative, la pratique de la « pêche à l’aimant » est considérée comme illégale.
Même si cette activité est louable pour la préservation du milieu aquatique, nous invitons les pratiquants à ne pas pêcher à l’aimant dans les réserves de pêche afin de respecter les zones de reproduction des poissons.